Méthode de l’Enquête sur les résidences pour personnes âgées
La Société canadienne d’hypothèques et de logement réalise l’enquête sur les résidences pour personnes âgées en février de chaque année. Cette enquête annuelle est devenue nationale en 2009 et porte depuis sur tous les centres des dix provinces. Sont comprises dans l’univers d’enquête les résidences d’initiative privée et les résidences sans but lucratif.
Pour être incluses dans l’enquête, les résidences doivent :
- Avoir au moins une unité non subventionnée(dans les provinces de l'Atlantique, au Québec et en Ontario).
- Avoir ouvert leurs portes depuis au moins un an, autrement dit elles devaient être en exploitation avant janvier 2012 pour être incluses dans l’enquête de 2013.
- Compter au moins dix unités locatives (au Québec, en Ontario et dans les Prairies) ou cinq unités locatives (dans l’Atlantique et en Colombie-Britannique).
- Offrir sur place un service de repas.
- Ne pas compter exclusivement des résidents qui reçoivent des soins assidus (c’est-à-dire au moins une heure et demie de soins par jour). Les établissements de soins de longue durée et les maisons de soins infirmiers, par exemple, sont donc exclus de l’enquête.
- Offrir des unités locatives (les unités offertes en location viagère ou en copropriété sont exclues de l’Enquête).
- Compter au moins 50 % de locataires âgés de 65 ans ou plus.
L’enquête sur les résidences pour personnes âgées est un recensement; elle ne porte pas sur un échantillon. Toutes les résidences pour personnes âgées au Canada qui répondent aux critères ci-dessus sont donc incluses dans l’enquête. L'univers d'enquête de la région du Québec peut inclure des résidences privées qui ne répondent pas aux conditions d'obtention d'un certificat de conformité.
L’enquête a été menée par téléphone, télécopieur et courriel. L’information a été obtenue du propriétaire, du gestionnaire ou de l’administrateur de la résidence. Les résultats de l’enquête témoignent de la conjoncture du marché au moment de sa réalisation. Ils sont pondérés en fonction des taux de non-réponse, de façon à refléter l’univers d’enquête. Le degré de fiabilité statistique est indiqué dans les tableaux de données.
Toutes les données publiées, sauf celles qui concernent l’arrivée sur le marché d’unités neuves, visent uniquement les résidences qui, au moment de l’enquête, étaient ouvertes depuis au moins un an.
Définitions
Place : Espace résidentiel locatif. Exemples : un lit dans une chambre à deux lits ou une salle commune, une chambre individuelle, un studio ou un logement d’une ou de deux chambres. Dans la plupart des cas, il y a une seule place par unité. Les cas faisant exception sont ceux où l’unité est divisée et peut être louée à plus d’une personne, comme les chambres à deux lits et les salles communes. Sauf indications contraires, les données sur les places se rapportent à toutes les places, peu importe le type d’unité.
Place standard : Place occupée par un résident qui reçoit un niveau standard de soins (moins d’une heure et demie de soins par jour) ou qui n’a pas à payer de frais supplémentaires pour recevoir des soins assidus. Le terme utilisé pour désigner ce type de place peut varier d’une région à l’autre du pays.
Place avec soins assidus : Place occupée par un résident qui paye des frais supplémentaires pour recevoir des soins assidus (au moins une heure et demie de soins par jour) que nécessite son état, par exemple s’il est atteint de la maladie d’Alzheimer ou de démence ou si sa mobilité est réduite.
Place de soins de relève : Place servant à loger temporairement une personne âgée qui réside habituellement ailleurs que dans la résidence.
Place hors marché ou subventionnée : Place dont le loyer est inférieur au loyer du marché ou place occupée par un résident subventionné.
Loyer : Montant mensuel que paient les résidents pour occuper leur place et obtenir tous les services obligatoires. Le loyer des places vacantes correspond au montant que demande le propriétaire.
Place vacante : Place qui n’est pas occupée au moment de l’enquête et qui est prête à accueillir un nouveau locataire.
Taux d’attraction : La majorité des personnes vivant en résidence appartiennent au groupe d’âge de 75 ans et plus. Le taux d’attraction des résidences d’un centre urbain est le rapport entre le nombre de résidents recensés dans l’enquête pour ce centre et le nombre estimatif de personnes âgées de 75 ans et plus dans la population de ce même centre, multiplié par 100.
Remerciements
L’Enquête sur les résidences pour personnes âgées ne pourrait pas être effectuée sans la collaboration des propriétaires des résidences et de leur personnel. La SCHL les remercie du temps et des efforts qu’ils ont consacrés à lui fournir des renseignements exacts. Grâce à leur contribution, la SCHL est en mesure de publier des données et des analyses qui profitent à l’ensemble du secteur de l’habitation.Confidentialité
Tous les renseignements fournis dans le cadre de cette enquête demeurent strictement confidentiels. La SCHL s’en sert uniquement pour produire des statistiques et des ensembles de données anonymes qui ne permettent pas d’identifier des particuliers, des ménages, des entreprises ou des immeubles.Mesures de la fiabilité des données
La SCHL ne publie aucun chiffre dont le degré de fiabilité est trop faible ou dont la diffusion contreviendrait aux règles établies en matière de confidentialité. De façon générale, la décision de publier un chiffre estimatif est fondée sur son degré de fiabilité statistique, mesuré par la SCHL au moyen du coefficient de variation (c.v).
Chaque estimation fournie est assortie d’un code à une lettre indiquant son degré de fiabilité statistique (déterminé selon le c.v.). Le c.v. d’un chiffre estimatif correspond au rapport entre l’écart-type et la donnée estimative; il s’exprime en pourcentage. À titre d’exemple, si x̄ représente le loyer moyen des appartements de une chambre dans une RMR donnée et que σx̄ représente son écart-type, le coefficient de variation est alors obtenu selon la formule suivante : CV = σx̄ / x̄
Codes indiquant le degré de fiabilité statistique des proportions
La SCHL utilise le c.v., le taux d’échantillonnage et la taille de l’univers pour déterminer si les proportions sont suffisamment fiables pour être publiées. Les codes suivants servent à indiquer le degré de fiabilité des proportions :
- A — Excellent
- B — Très bon
- C — Bon
- D — Passable (utiliser avec prudence)
- ** — Faible – Donnée supprimée
Les deux tableaux ci-dessous indiquent le degré de fiabilité des proportions :
Si la proportion est égale à zéro (0) et le taux d’échantillonnage est inférieur à 100 %, on évalue le degré de fiabilité des données comme suit :
Taux d’échantillonnage (%) | |||||
---|---|---|---|---|---|
Nombre d’immeubles dans l’univers | (0,20]* | (20,40] | (40,60] | (60,80] | (80,100) |
3 – 10 | Faible | Faible | Faible | Faible | Faible |
11 – 20 | Faible | Passable | Passable | Passable | Bon |
21 – 40 | Faible | Passable | Passable | Bon | Très bon |
41 – 80 | Faible | Passable | Bon | Bon | Très bon |
81+ | Faible | Bon | Bon | Très bon | Très bon |
*(0-20] signifie que le taux d’échantillonnage est supérieur à 0 % mais inférieur ou égal à 20 %; les autres données sont présentées suivant le même modèle.
Dans les autres cas, on utilise le tableau suivant pour déterminer le degré de fiabilité des proportions :
Coefficient de variation (c.v.), en % | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Proportion | 0 | (0, 5] | (5, 10] | (10, 16.5] | (16.5, 33.3] | (33.3, 50] | 50+ |
(0, 0.75) | Excellent | Excellent | Excellent | Excellent | Excellent | Très bon | Très bon |
(0.75, 1.5) | Excellent | Excellent | Excellent | Excellent | Excellent | Passable | Faible |
(1.5, 3) | Excellent | Excellent | Excellent | Très bon | Bon | Faible | Faible |
(3, 6) | Excellent | Excellent | Très bon | Bon | Passable | Faible | Faible |
(6, 10) | Excellent | Excellent | Très bon | Bon | Faible | Faible | Faible |
(10, 15) | Excellent | Excellent | Bon | Passable | Faible | Faible | Faible |
(15, 30) | Excellent | Excellent | Passable | Faible | Faible | Faible | Faible |
(30, 100) | Excellent | Excellent | Faible | Faible | Faible | Faible | Faible |
Codes indiquant le degré de fiabilité des moyennes et des totaux
La SCHL utilise le c.v. pour déterminer le degré de fiabilité statistique des données estimatives sur les totaux et les loyers moyens. Pour que ces données soient publiées, il ne faut pas que le c.v. dépasse 10 %. En établissant la limite acceptable à ce niveau, la SCHL juge qu’un bon équilibre est atteint entre la nécessité de diffuser des données de qualité élevée et celle de ne pas publier des données jugées non fiables.
Voici comment la SCHL détermine le degré de fiabilité des estimations (le c.v. est exprimé en pourcentage) :
- A — Si le c.v. est supérieur à 0 et inférieur ou égal à 2,5, le degré de fiabilité est excellent.
- B — Si le c.v. est supérieur à 2,5 et inférieur ou égal à 5, le degré de fiabilité est très bon.
- C — Si le c.v. est supérieur à 5 et inférieur ou égal à 7,5, le degré de fiabilité est bon.
- D — Si le c.v. est supérieur à 7,5 et inférieur ou égal à 10, le degré de fiabilité est passable.
- ** — Si le c.v. est supérieur à 10, le degré de fiabilité est faible (les données ne sont pas publiées).